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Sophia Mézières, Astrologue Certifiée par l'Ecole Jupitair. Prix de l'Astrologie 2014 décerné par Annuaire Voyance Symphonie. Référencée par le Guide Annuaire 2021. Membre INAD. Astrologue sur les Ondes de Radio Bresse et Radio France Bleu. Rédactrice Horoscopes Presse Ecrite et Internet. Figurante parmi les 30 meilleurs Astrologues dans le guide Annuaire Voyance de Claude Alexis et Frédéric Melchior.

Autour de la Poésie

Tu marcheras longtemps sans lassitude
Le temple qui t'attend est encore loin 
Mais la distance est courte
Tu rêves sur la route
ô merveilleuse éveille de ton âme
*Tu ne crains pas le jour
Tu ne crains pas la nuit
Tu vis, silencieux, sur la terre, sur la terre d'amour
Plus rien ne peut changer pour toi
Tu es Cela que tout contient, sereinement 
Et dans ton voyage immobile
Tu possèdes l'immensité.

 

 

 

 

 

Cette page vous est ouverte, pour publier vos poèmes, nouvelles etc... Mais aussi pour redécouvrir des textes.  

Contact mail sophia.mezieres@orange.fr

 

 

 

 

 

La folie
 
 
        On enferme souvent les soit disant fous mais parfois le plus fous sont à l'extérieur.
        On peut paraitre fou quand on est different,qu'on ne rentre pasdans un moule imposé par la société dans laquelle
        nous vivons.
Beaucoup de génies ont été enfermés,censurés car leurs propos dérangeaient.
Qu'est ce que la normalité ,qui se reconnait dans le  monde qui veut nous formater?
Nous avons tous plus ou moins un brin de folie en nous.
Ca dépend du degré de folie ,certaines personnes sont malades ou fragilisées mais elles
ne se considère pas folles.
Selon moi ceux qu'on peut appeler les vrais fous sont les malades dans le deni et se
disent normales.
De toute façon peut de gens se sentent à leur place dans  le système dans lequel nous vivons.
 
                                        LEONIE
 

 

Extrait de Soleils Couchants de Victor Hugo..

Oh ! sur des ailes dans les nues 
Laissez-moi fuir ! laissez-moi fuir ! 
Loin des régions inconnues 
C'est assez rêver et languir ! 
Laissez-moi fuir vers d'autres mondes. 
C'est assez, dans les nuits profondes, 
Suivre un phare, chercher un mot. 
C'est assez de songe et de doute. 
Cette voix que d'en bas j'écoute, 
Peut-être on l'entend mieux là-haut. 
Allons ! des ailes ou des voiles ! 
Allons ! un vaisseau tout armé ! 
Je veux voir les autres étoiles 
Et la croix du sud enflammé. 
Peut-être dans cette autre terre 
Trouve-t-on la clef du mystère 
Caché sous l'ordre universel; 
Et peut-être aux fils de la lyre 
Est-il plus facile de lire 
Dans cette autre page du ciel !

 

 

Correspondances de Charles de BAUDELAIRE "Les fleurs du mal". 

 

La Nature est un temple où de vivants piliers 
Laissent parfois sortir de confuses paroles ; 
L’homme y passe à travers des forêts de symboles 
Qui l’observent avec des regards familiers. 

Comme de longs échos qui de loin se confondent 
Dans une ténébreuse et profonde unité, 
Vaste comme la nuit et comme la clarté, 
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. 

Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, 
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, 
- Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, 

Ayant l’expansion des choses infinies, 
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, 
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. 

 

 

 

Élévation

 

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, 
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, 
Par delà le soleil, par delà les éthers, 
Par delà les confins des sphères étoilées, 

Mon esprit, tu te meus avec agilité, 
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde, 
Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde 
Avec une indicible et mâle volupté. 

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; 
Va te purifier dans l’air supérieur, 
Et bois, comme une pure et divine liqueur, 
Le feu clair qui remplit les espaces limpides. 

Derrière les ennuis et les vastes chagrins 
Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse, 
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse 
S’élancer vers les champs lumineux et sereins ; 

Celui dont les penser, comme des alouettes, 
Vers les cieux le matin prennent un libre essor, 
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort 
Le langage des fleurs et des choses muettes ! 

 

L’Albatros

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage 
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, 
Qui suivent, indolents compagnons de voyage, 
Le navire glissant sur les gouffres amers. 

À peine les ont-ils déposés sur les planches, 
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, 
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches 
Comme des avirons traîner à côté d’eux. 

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! 
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! 
L’un agace son bec avec un brûle-gueule, 
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! 

Le Poëte est semblable au prince des nuées 
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; 
Exilé sur le sol au milieu des huées, 
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. 

 

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À propos
Sophia Mézières Astrologue Conseil

Depuis toujours mon regard n’a cessé d'observer le Ciel, le Soleil, La Lune, les Étoiles!
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